• Chemin de vie

    Chemin de vie

     

                 Mon chemin de vie je l’ai dessiné avant ma naissance mais petit à petit, il est possible que je l’ai oublié. Je ne suis pas obligé(e) de le suivre. Si je me perds, je peux à tout moment le retrouver. Moi seul(e) connais le mien, mais peut être ai-je rangé cette information au fond d'un tiroir dans le grenier.              

               Aujourd'hui j'éprouve le besoin de le retrouver, alors tout va se mettre en place pour que je puisse le faire. Je reste seul(e) maître à bord. C'est à Moi de décider d’enlever les cartons qui bloquent la porte du grenier, à Moi de tourner la clé dans la serrure, à Moi de grimper l'escalier, à Moi d'ouvrir une seconde porte, à Moi de dégager le passage, à Moi de trouver l'armoire, à Moi d'ouvrir le tiroir, à Moi de sortir ce qu'il y a à l'intérieur du tiroir. 

     

              Le travail se fait dans la lenteur, car au fur et à mesure je dois trier ce qu’il y a dans les cartons, ce qui bloque le passage, ce qu’il y a dans l’armoire, ce qu’il y a dans le tiroir… Trier les objets de mes ancêtres : jeter ceux qui ne me concernent pas, conserver et mettre en valeur ceux qui me nourrissent. Trier, aussi les objets que j’ai entassés, moi même, dans le grenier, ceux qui m’encombrent et ceux qui me sont utiles. Ma progression est facilitée si j’enlève, au fur et à mesure, les toiles d’araignée, la poussière…

     

               Lentement, je prends conscience que c’est le chemin pour aller jusqu’au tiroir qui est vraiment important.

     

          Je peux me faire accompagner, me faire guider, par quelqu'un qui m’encourage à avancer, qui me fait remarquer qu'il y a une rampe dans l'escalier, quelqu’un qui m’indique où se trouve la clé de la porte, qui me tient la lampe, qui m’approche le balai, le chiffon à poussière, quelqu’un qui me prend dans ses bras et me rassure si j’ai peur, qui éclaire l’intérieur de l’armoire jusqu’à ce que je prenne conscience que j’ai ma propre lampe dans la poche …

     

           Une fois le travail fait , je prends conscience que le grenier est magnifique, que grâce à toute la place que j’ai faite, je vais pouvoir y mettre de nouveaux meubles et de belles choses. Et que maintenant c’est un endroit de sérénité. Bien sûr, je devrai l’entretenir, enlever la poussière, prendre l’habitude de trier les choses au fur et à mesure, évacuer directement ce qui ne me convient pas au lieu de le déposer dans un coin pour « m’en occuper plus tard ».

     

            Toutes les personnes qui peuvent m’aider vont se présenter tour à tour, juste au moment où j’ai besoin de leur aide. Ce ne sont pas forcément des personnes physiques, ce peut être aussi une phrase lue dans un journal, un livre pris « au hasard », un message écrit sur un mur dans la rue, une circonstance particulière… En restant à l’écoute de tous ces signes, j’avance plus facilement.

     

      Les encombrants, les toiles d’araignée, la poussière sont : mes conditionnements, mes peurs, mes certitudes …

         Les objets inutiles gardés sont les obligations que je me suis faites ou dont j’ai hérité : « je dois, il faut… ».

     

     

    « Je souhaite à chacun d'entre vous un beau chemin de retour vers Soi-Même »

     

                                     Aloïa.

     

     

     

     


  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :