• Tourisme : danger pour qui ?

    Je me pose beaucoup de questions en cette période où je parcoure le monde.

    Un article  sur internet retient toute mon attention :

    « Les Maasaï sont expulsés de leurs terres pour faire place aux touristes et aux chasseurs. »

     

     

        Tout d’abord ma révolte face à une telle injustice.

    Puis vient un questionnement : « et Moi ? quand est-il de Moi? suis je responsable ? que puis-je faire? ».

     

        Je mesure l’ampleur de ma responsabilité. Je prends conscience qu’avec toute ma bonne volonté, mon respect des autres peuples et ma croyance de « bien faire », je suis aussi responsable.

     

    • En apportant certains cadeaux à l’autre bout de la Terre, je donne des envies aux populations locales et peut être aussi des besoin qu’elles n'ont pas. Tout comme je leur présente de nouvelles façon de s’habiller, de vivre…Ce qui peut, petit à petit changer leurs habitudes de vie et donner aux enfants l'envie de s’occidentaliser, de laisser de côté les pratiques ancestrales. J’ai le pouvoir de modifier leur mode de vie. De plus en plus souvent, les nomades abandonnent leurs campements et viennent se masser dans les bidons villes. N’ai-je pas ma part de responsabilité ? 
    • je viens en touriste et j’apporte avec moi mes habitudes, alimentaires notamment (je suis végétarienne, je ne mange pas de produits laitiers...) , au lieu d’intégrer sur place le mode de vie des populations locales.
    • En payant plus cher que les locaux, je pense les aider mais souvent je ne fais que faire monter les prix  et donc baisser leur pouvoir d’achat.
    • En consommant en Europe des produits qui viennent du bout du monde (le quinoa notamment très à la mode), j’ enrichi ceux qui en font le commerce, mais je prive les populations locales de leurs moyens de subsistance. En effet, ses achats font monter les prix et les populations locales ne peuvent plus acheter leur nourriture de base. De plus, cela créé des zones de monocultures qui sont néfastes pour l’équilibre de la biodiversité et fragilisent les récoltes.
    • et tous les autres comportements dont je n'ai pas encore conscience et qui ont un impact..

      

          Alors, je décide dès maintenant, de diminuer au maximum mon impact sur les populations locales qui me font l’honneur de me recevoir et de m’accueillir en leur sein.

    Gratitude à elles.

     

     

    Aloïa 31 juillet 2018.


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